Selon l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), les petites entreprises sont devenues les cibles privilégiées des cybercriminels ces dernières années. En 2022, 60% des cyberattaques les visaient, contre 47% en 2020.
Le rapport annuel 2022 de l’ANSSI souligne que les TPE/PME ont subi plus de 330 000 attaques en 2021, contre seulement 17 000 pour les grandes entreprises. Le phénomène s’accentue en 2023 et 2024
Les attaques par rançongiciel en hausse :
Les TPE/PME sont particulièrement vulnérables aux attaques par rançongiciel. En 2022, elles représentaient 40% des attaques par rançongiciel traitées ou rapportées à l’ANSSI.
Ce type d’attaque consiste à chiffrer les données de la victime et à exiger une rançon pour les déchiffrer.
Les conséquences d’une attaque par rançongiciel peuvent être graves pour une petite entreprise, allant jusqu’à la perte d’activité et à la faillite.
Explications de cette augmentation :
Plusieurs facteurs expliquent cette augmentation des cyberattaques contre les petites entreprises :
- Moins de moyens de cybersécurité : Les TPE/PME ont souvent des budgets plus serrés et moins de ressources à consacrer à la cybersécurité que les grandes entreprises.
- Moins de sensibilisation : Les dirigeants et les employés des petites entreprises sont souvent moins sensibilisés aux risques cyber que ceux des grandes entreprises.
- Cibles plus faciles : Les pirates informatiques considèrent souvent les petites entreprises comme des cibles plus faciles à attaquer car leurs systèmes de sécurité sont moins sophistiqués.
Il est difficile de prédire le nombre exact de cyberattaques qui auront lieu en 2024, mais les experts prédisent une augmentation significative par rapport aux années précédentes.
Les experts prédisent entre 4 et 10 milliards de cyberattaques durant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, soit 8 à 10 fois plus qu’à Tokyo en 2021. (https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/actualites/jop-2024-etat-menace-cybersecurite-pme-associations-collectivites)
Cette augmentation est due à la forte concentration d’infrastructures critiques et à la présence d’un grand nombre de spectateurs et de participants.
Les cybercriminels pourraient profiter de l’événement pour mener des attaques de grande envergure, telles que des attaques par déni de service (DDOS), des vols de données ou des ransomwares.
En 2024, les attaques devraient être plus sophistiquées et ciblées, utilisant des techniques d’intelligence artificielle et d’apprentissage automatique.
Les ransomwares resteront une menace majeure, avec des attaques plus importantes et plus coûteuses.
Recommandations pour se protéger :
- Face à ce risque croissant, il est important que les petites entreprises prennent des mesures pour se protéger contre les cyberattaques.
- L’ANSSI et le gouvernement français proposent plusieurs ressources pour aider les TPE/PME à renforcer leur cybersécurité, notamment :
- Le guide « Cybermalveillance.gouv.fr » : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/
- Le site web de l’ANSSI : https://cyber.gouv.fr/
- Le programme « France Numérique » : https://www.francenum.gouv.fr/
En plus de ces ressources, les petites entreprises peuvent également prendre des mesures simples pour améliorer leur cybersécurité, telles que :
- Mettre à jour régulièrement les logiciels et les systèmes d’exploitation
- Utiliser des mots de passe forts et uniques
- Mettre en place une solution de sauvegarde des données
- Former les employés aux bonnes pratiques de cybersécurité
- Souscrire à une assurance cyber
En prenant ces mesures, les petites entreprises peuvent réduire considérablement leur risque d’être victimes d’une cyberattaque.
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